En savoir plus

P Barré¹, L Cécillon^1,2, F Baudin³, H Clivot⁴, F Ferchaud⁵, E Kanari^1,3, F Levavasseur⁶, B Mary⁵, A Michaud⁶, C Resseguier⁶, L Soucémarianadin¹, JC Gueudet⁶, S Houot⁶, C Chenu⁶

• ¹Laboratoire de Géologie, PSL Research University, UMR 8538 CNRS-ENS, Paris, France
• ²Université de Normandie, UNIROUEN, IRSTEA, ECODIV, Rouen, France
• ³SorbonneUniversité/CNRS, UMR ISTeP, Paris, France
• ⁴UMR LAE, Université de Lorraine, INRA, Colmar, France
• ⁵INRA – AgroImpact, Barenton-Bugny, France
• ⁶ UMR ECOSYS, INRA, AgroParisTech, Université Paris-Saclay, Thiverval-Grignon, France

Dans la plupart des modèles de dynamique du carbone organique du sol (COS), le COS est divisé en compartiments cinétiques possédant des temps de résidence contrastés. L'absence de méthode fiable pour initialiser la taille de ces différents compartiments cinétiques, et en particulier la taille du compartiment le plus stable, constitue une limite établie à la précision des prévisions d'évolution des stocks de COS fournies par ces modèles.

En utilisant les résultats d’analyse thermique Rock-Eval® d’échantillons de sol issus de jachère nue de longue durée, nous avons construit et validé une méthode permettant d’estimer la quantité de COS stable à l’échelle du siècle. Nous avons ensuite constaté que cette méthode permettait d’estimer la taille du compartiment stable d’AMG et que l’initialisation du modèle AMG basée sur des analyses Rock-Eval® permettait effectivement d’améliorer la qualité des prévisions. Nous avons également élaboré une méthode permettant d’estimer la quantité de COS labile à l’échelle de 20 ans. 

L’analyse des échantillons 1998 et 2013 de l’essai Qualiagro montre que les amendements organiques ont significativement augmenté les teneurs en C labile. De manière moins attendue, certains traitements ont également augmenté la quantité de C stable dans ces sols.

Contact : barre@biotite.ens.fr

Téléchargez la présentation