Teneurs en pathogènes dans les plantes

Teneurs en pathogènes dans les plantes

Aucun effet des traitements n'est visible sur les teneurs en germes dans les plantes. Les entérocoques sont détectés dans l'ensemble des plantes (racines, tiges + feuilles et grains), mais sans lien avec les traitements. Les oeufs d'helminthes sont parfois détectés dans les racines, mais sans lien non plus avec les traitements ou les concentrations observées dans les sols.

Plantes analysées

Le maïs de 2005, le blé de 2006 et l'orge de 2007 ont été analysés au niveau des racines, des tiges + feuilles et des épis. L'orge en 2007, n'a pas été analysé pour les racines, faute de matériel. Les tiges et les épis ont été analysés.

Résultats

Aucune trace de Salmonelles, L. monocytogenes n'a été détecté dans les trois plantes analysées, que ce soit au niveau des racines, des tiges + feuilles ou des épis. Les concentrations d'E. coli sont toujours inférieures à la limite de détection (10 ou 100 UFC / g MB).
est détecté dans les racines de maïs à des teneurs proches de la limite de détection (il n'a pas été recherché dans les racines des autres plantes). Ses teneurs sont inférieures à la limite de détection dans les tiges + feuilles et les épis de l'ensemble des récoltes (maïs, blé et orge).
Les oeufs d'helminthes sont détectés dans les racines de blé, mais pas dans celles du maïs. Ils sont détectés une fois dans les tiges + feuilles de blé témoin, BIO et DVB en 2006 . En revanche, il ne sont détectés dans les grains d'aucune des plantes (Tableau 1).Leur présence au niveau des racines peut s'expliquer par le phénomène d'enkystement dans la rhizosphère qui est une zone propice à la présence de nématode, notamment les phytopathogènes. Il est possible que l'analyse révèle leur présence car la méthode employée n'est pas spécifique aux oeufs d'helminthes parasitaires humains.

Tableau 1. Détection des oeufs d'helminthes dans les plantes.

helminthes-plantes.jpg

Enfin, les entérocoques sont détectés dans les racines, les tiges + feuilles et dans les grains de l'ensemble des plantes analysées. Les entérocoques sont détectés à des concentrations 10 à 100 fois plus élevées dans les racines et les tiges + feuilles que dans les grains ou même que dans le sol. Ce résultat pourrait être lié à la présence d'autres espèces du genre Enterococus, comme par exemple Enterococus casseliflavus qui peut être observé dans des plantes. Aucun effet des traitements n'est visible sur les teneurs en entérocoques dans les plantes.
 

Tableau 2. Teneurs en entérocoques dans les plantes (NPP/g MB).

Enterocoque-plantes.jpg